Femme qui porte le monde

Quelque part sur terre,

Une inconnue.

Femme et Divine.

Elle semble venir d’un autre temps

D’un autre monde.

Elle parcourt le temps,

En une fraction de seconde.

Quelque part sur terre,

Une âme semble avoir été oubliée.

Elle semble triste, seule et affamée.

Elle a faim d’espoir et de vie.

Elle a envie d’y croire,

Mais elle a peur, seule, dans le noir.

Elle marche d’un pas décidé,

Elle avance d’un air déterminé,

Comme pour ne pas s’oublier.

Quelque part sur Terre,

Une âme au cœur illuminé,

Une flamme venant de l’éternité.

Quelque part sur Terre,

Elle avance vers l’obscurité,

Elle s’immerge dans les profondeurs,

Pour en capturer toute sa noirceur.

Quelque part dans le noir,

Elle le respire,

Elle le ressent,

Elle absorbe le néant.

Elle englouti tout de cette immondice,

Elle aspire tout de ces artifices.

Elle se retrouve alors au bord du précipice.

Quelque part sur Terre,

La Lumière,

Un nouveau Soleil apparaît.

Quelque part sur Terre,

Une âme Divine, une femme

Elle s’est consumée de toute sa flamme.

Elle a transcendé

Tout ce qu’elle a pu absorber

Elle a transformé,

Tout ce qu’elle a inhalé.

Quelque part sur Terre,

Elle remonte repu,

Elle avance d’un pas lent et ténu,

Un sourire sur les lèvres,

Elle lève la tête vers le ciel,

Elle ressent alors comme un rappel.

Son retour vers l’éternité,

Elle le sait, il sera honoré,

Plus qu’une récompense,

Elle retrouvera toute son essence.

Un doux parfum de liberté,

Un doux refrain enchanté,

Un profond amour si léger.

Quelque part sur Terre,

Seule et anonyme,

Elle avance sereine,

Telle une Reine.

Loin de tout,

Loin de tous,

Loin des siens,

Et pourtant jamais séparé.

Quelque part sur Terre,

Une femme d’un autre temps,

D’un autre monde,

Elle parcourt le temps et porte le monde.

Elle porte en elle l’éternité,

Elle porte en elle la liberté,

Elle porte en elle la Lumière retrouvée.

Seule et invisible

Dans un monde indicible

Néaterrhéa Soleil de Cristal